QUELQUES COMICS DE JUIN 2007
COUP DE COEUR
The New Avengers Volume
1 : Chaos. Scénario Brian Michael Bendis. Dessin : David Finch. Collection
Marvel Deluxe. Editions Panini Comics.
Sale
journée pour les vengeurs, la célèbre équipe de super héros. Leur ancien ami Le
valet de cœur revient d’entre les morts et tue l’homme fourmi, Iron man alias
Tony Stark semble ivre et dérape lors d’un discours à l’ONU et crée un incident
diplomatique, Miss Hulk pète les plomb et détruit Vision… Qui cherche à nuire à
l’équipe en semant -comme le titre l’indique- le chaos ?
Avec la
collection Marvel Deluxe, Panini a décidé de nous faire revivre en grand format
dans une édition cartonnée, les aventures complètes qui ont marqué le destin
des super héros Marvel, ces dernières années. Car il s’en est passé des choses…
Les scénarios se sont enrichis et complexifiés, donnant de véritables
dimensions aux personnages et jouant beaucoup sur la psychologie et les thèmes
de société. Iron Man avait, par exemple un problème avec l’alcool et la
sorcière rouge souffre de dépression et est en mal d’enfant. Mais quand il
s’agit de super héros, les problèmes prennent souvent une autre dimension
puisque avec leur pouvoir, des villes peuvent être rayées de la carte. Quant
aux graphismes, ils sont tout simplement flamboyants et réalistes. La saga
chaos des Vengeurs est une des plus marquantes de l’histoire du groupe. Elle
voit la mort de trois vengeurs, la trahison de l’un d’eux et la dissolution de
l’équipe. C’est aussi l’occasion d’évoquer les heures de gloire du groupe. Mais
Chaos se poursuit avec les épisodes plus réjouissant d’évasion qui voit la naissance d’un nouveau
groupe de vengeurs avec notamment Spiderman, après l’évasion d’une 40 aine de
super criminels. Bref, que ce soit pour les dessins ou le scénario The new
Avengers est un opus enthousiasmant et indispensable.
Gotham
n’est pas une ville comme les autres. C’est celle de Batman et d’un certain
nombre de super vilains comme le joker ou le pingouin. Les crimes commis sont
donc souvent hors norme. Mais Gotham c’est aussi une vraie ville avec des vrais
gens, un vrai commissariat avec des inspecteurs qui travaillent sur des
affaires normales. Gotham Central c’est leur histoire. Evidemment, sur les
enquêtes, on entend mentionner le nom de Batman ou du Joker, mais cette série
se rapproche plus de feuilletons comme New York PD blue ou plus récemment The Shield.
Dans ce volume, deux nouvelles enquêtes : deux comptables d’une société
pharmaceutique empoisonnées et la réouverture d’un vieux dossier sur
l’assassinat de toute une équipe de base ball. On suit avec délectation la vie
de ce commissariat, les tracas quotidien des équipes avec leurs états d’âmes et
leurs préoccupations personnelles. Quant au dessin, assez réaliste, il renforce
cet aspect polar qui joue plus sur les personnages et leur psychologie que sur
les événements. En d’autres termes, une bonne série à 100 lieues des histoires de
super héros classiques.
Tandis que
Spiderman a maille à partir sur les écrans avec Venom et l’homme des sables sur
les écrans, panini sort l’intégrale des aventures de l’homme araignée de 1974.
Au programme : le retour du bouffon vert, le complot du chacal, la prise
d’otage de la tarentule, le retour du vampire Morbius, du loup garou et du
vautour… Un bestiaire des plus réjouissants puisqu’on est encore à la grande
époque de Strange et de Romita. A déguster sans modération pour les
nostalgiques et pour ceux qui voudraient revenir aux sources.
Désolation Jones Tome 1 :
Made in England. Scénario Warren Ellis. Dessin J.H. William III. Editions Panini Comics
«
Desolation Jones » est le pseudo que tout le monde donne à Michael, anglais et
ex-agent des services secrets britanniques. Celui-ci tient au fait qu’il a été
le cobaye d’une série de tests nommée « Desolation », et qu’il en soit le seul
survivant. Pour autant, les conséquences en sont multiples : sa peau est devenue
grise et sensible à la lumière du soleil, il n’a plus ni sensibilité olfactive,
ni sommeil, et plus embêtant, il a des visions. Assigné à résidence à Los
Angeles, il s’est reconverti en détective privé pour le compte de Jeronimus,
lui aussi ex-agent secret. Son nouveau client est le colonel Nigh, retraité de
la NSA, grabataire en fauteuil roulant, qui lui confie la mission de retrouver
des films qui lui ont été dérobés. Ces vidéos ne sont pas anodines puisqu’il
s’agirait de pornos où Hitler et ses sbires figureraient. Desolation commence
alors son enquête par les bas fonds de sa ville, où l’attendent de nombreuses
surprises…
Attention,
c’est un comics à ne pas mettre en toutes les mains, mais si vous êtes en âge
de le découvrir jetez vous dessus et vous le dévorerez.
L’univers de Star Wars vu du côté des soldats de l’Empire… Voilà la
postulat à partir duquel se construit cette nouvelle saga Rebellion. Le premier
volume présente deux histoires complètes : celle de Janek Sunber, un jeune
lieutenant plus brillant que ses supérieurs. Il devra tenir un siège sur la
planète Maridum et lutter contre des autochtones décidés on ne sait pourquoi à
exterminer les soldats de l’Empire. La seconde histoire nous entraîne à bord de
l’Etoile noire avec un complot visant à assassiner un haut gradé. Pour les fans
qui veulent découvrir un nouvel aspect de cette saga qui semble être une source
d’inspiration inépuisable.
Les ultra-sapiens sont toujours parmi nous. Ces mutants créés par l’armée
vivent incognito dans la société, parfois même sans savoir qu’ils ont un
pouvoir. Mais ils sont dangereux souvent pour eux même, toujours pour les
autres. Il faut donc les trouver avant qu’il ne soit trop tard. C’est le boulot
des Hunter killer, un commando d’ultra-sapiens qui traque leur congénère. Ellis
vient d’intégrer le commando mais il se pose de plus en plus de questions sur
ses méthodes expéditives. Un album qui fait réellement avancer l’intrigue et
qui apporte bon nombre de réponses. Quand au dessin, il n’en finit pas de nous
séduire dans une style réaliste et dynamique.