QUELQUES COMICS DE JUILLET 2007
COUP DE COEUR
Marvel Zombies. Scénario
Robert Kirkman. Sean Philips. Colleciton 100% Marvel. Editions Panini Comics.
Les super
héros traquent Magnéto. Normal sauf que leur but n’est pas de l’empêcher de
nuire mais de le bouffer ! Nous sommes dans un univers parallèle dans
lequel un virus a transformé nos super héroes en zombies assoiffés de sang et
dévoreur de chair humaine. Spiderman a du mal à se remettre d’avoir manger sa
femme et sa tante, Giant Man, dépèce morceaux par morceaux la panthère noire
qu’il a gardé endormi comme garde manger, Captain América a perdu la moitié de
son cerveau mais la faim le travaille toujours. Cette mini série gore est
absolument jouissive. La provoc, ça a du
bon parfois. Prendre un mythe, une institution en BD et jouer avec des
personnages aussi emblématiques que les héros Marvel... Il fallait oser. Humour
noir à chaque page, clin d’œil aux épisodes mythiques… C’est décalé,
impertinent et ça fait vraiment du bien !
A l’automne
1980, les nouveaux Teen titans sont lâchés sur un lectorat ébahi. Créée par le
scénariste Marv Wolfman et le dessinateur George Pérez, la série n’est censée
durée que 6 numéros. Au lieu de cela, c’est un énorme succès rivalisant avec
les X-Men et faisant des Titans l’une des super équipes les plus célèbres et
incontournables de l’univers DC.
A l’heure
où les 4 fantastiques vont combattre sur les écrans de cinéma le mythique
Surfer d’Argent, il est temps de se pencher sur la genèse de ce groupe de super
héros. Quatre astronautes, quatre amis touchés par des rayons cosmiques
développent à leur retour sur Terre des pouvoirs étonnants : Richard est
devenu élastique, Jane invisible Johnny prend feu et Ben est un monstre orange…
Pas facile dans ses conditions de former une équipe. Richard culpabilise pour
ces mutations dont il se sent responsable, Jane, sa petite amie, lui reproche
de ne penser qu’à son boulot et de la délaisser, Johnny est une jeune tête
brûlé qui ne songe qu’à épater les filles avec son pouvoir et Ben, amer, n’a de
cesse que de vouloir redevenir humain. Pas facile de former une équipe soudée
avec ces 4 personnalités. Et pourtant… Servi par des graphismes réalistes,
Première famille raconte comment le groupe s’est soudé. Cette genèse est un
épisode peu connu, passionnant, centré sur la personnalité des héros et leur
psychologie. Idéal pour mieux connaître cette équipe mythique. Une vraie
réussite.
Global
Frequency est une agence internationale qui compte dans le monde 1001 agents.
Créé par Miranda Zero elle se donne pour objectif d’intervenir rapidement sur
des missions de sauvetage de la dernière chance. Chaque membre est une cellule
dormante qui peut être activée d’un moment à l’autre et surtout chaque membre
est un spécialiste dans ce domaine. Reste au central de Global Frequency de
piocher dans sa banque d’agent sur les plus à même de réussir la mission. Ce
concept permet d’avoir dans cet album un suite de missions périlleuses des plus
étranges faisant intervenir une équipe différente à chaque fois, et tant qu’à
faire des dessinateurs différents. Il s’agit pour les équipes sélectionnées
d’éviter qu’un trou noir ne se crée à San Francisco, d’empêcher une secte
d’illuminer de faire sauter un immeuble ou de neutraliser un mystérieux signal
qui transforme les gens en zombis. Un album pluriel un peu inégal suivant les
histoires ou chacun devrait y trouver
son bonheur.
Nicholas
Dane a de la chance. Il est encore vivant, miraculeusement rescapé d’un crash
d’avion. Le problème c’est qu’il devrait être mort. Et s’il est en vie c’est
qu’il y a une raison : il est dépositaire de tous les espoirs des
passagers décédés. Il doit accomplir leur dernière volonté, régler leur compte
et, pour le faire, il est investi du talent de chacun. Par exemple, lui qui
n’est pas très doué en sport, il devient un boxeur hors pair puisqu’il y avait
un champion de boxe dans l’avion. Un scénario original qui flirte avec des
séries tv fantastiques comme Lost ou le Caméléon et ouvre de grande possibilité
pour la suite. Bref, un thriller fantastique comme on les aime.